"Il vaut mieux un mariage malheureux qu'un célibat heureux."
"Il vaut mieux un mariage malheureux qu'un célibat heureux."
Voilà une phrase extraite du film nommé 'FARAFINKO", coréalisé par Aicha Boro , Vincent Scmitt et Claude Leterrier.
Cette phrase résume à elle seule la mentalité d'un bon nombre de femmes africaines, plongées sous le poids d'une culture forte.
Même si le mariage , la polygamie leur font vivre les pires souffrance , ces femmes préféreront rester dans leur foyer à cause , de l'honneur mais surtout aussi quand on y regarde de plus près à cause du manque de moyens de financiers et matériels.
"Où aller" ? comme le disait cette femme sur qui s'était penchée la caméra ."On refuse même parfois d'enterrer dignement des femmes devenues célibataires parce qu'elles ont fuit leur foyer".
Mais qui est ce "ON" ? La société, la culture accablante bien évidemment!
Je comprends alors mieux pourquoi certaines acceptent donc que leur mari soit l'égale de leur père voir d'un dictateur.
Eh oui rappelons le lhymaniya " (courage et abnégation) ne quitte jamais l'esprit de ces femmes formatées à subir et souffrir dés le plus jeune âge.
Doit -on trouver ici alors une marque d'admiration pour ces femmes? La réponse est oui.
Car malgré tout elles sont lucides, drôles et intelligentes. Pourtant cela parait incompréhensible pour nous autres issus de civilisation prônant la non soumission des femmes et une égalité des sexes.
Au fait oui , le sexe parlons en. Tout porte à croire que dans ces cultures le sexe soit un sujet complément tabou. C'est exactement le contraire entre femmes il arrive que l'on puise parler de sexe pour décrire les codes et les dessous du foyer.
j'ai donc adoré dans le documentaire le discours de la vieille dame qui ironise et s'amuse des querelles entre coépouse, qualifiant cette jalousie permanente de"guerre de bite".
Et voila ce qu'elle dit:Ce qu'il donne à l'autre ce soir , il revient te le remettre demain soir, elle ne va pas partir , alors à quoi bon"
Cette vielle dame venait ainsi de résumer l'homme à son plus simple appareil et comment il semait la zizanie au sein d'une cour africaine. j'ai trouvé ça très drôle.( Le meilleur discernement vient toujours de la femme mure et expérimentée lol...).
Les griots et griottes continuent donc ainsi de chanter gaiement qu'une femme qui souffre dans son mariage, pourra un jour bénéficier de la reconnaissance de ses enfants. Ainsi va encore une partie de cette société noire africaine. La nouvelle génération,elle ne plus avoir écouter la chanson....
Une femme admirable reste une femme admirée.
Depuis la création de ce blog, je rencontre à vrai dire de plus en plus de femmes admirables, elles font parfois partie de mon entourage proche, d'autres fois non, mais à chaque fois je garde le poing serré quand j'écoute leurs histoires.
Voici l'histoire d'une femme admirable que j'ai rencontrée il y a maintenant environ 6 ans, je fête avec elle aujourd'hui ses 70 ans.
Elle est admirable car la vie n’a pas toujours été son amie, elle perd un premier mari à la trentaine avec deux jeunes enfants.
Quelques années plus tard elle se remarie, donne la vie de nouveau. Mais hélas cette deuxième union est aussi de courte durée car l'épanouissement attendu n'était pas au rendez vous.
Peu de temps après une troisième relation s'entame dans la vie de cette femme en quête de partage. Et c'est dans cette relation qu'elle trouve enfin un homme avec qui elle partage depuis, une relation durable fondée sur la joie de vivre et la simplicité.
Est ce que l’histoire de cette femme semble pour autant extraordinaire? Non car au final on pourrait penser que c'est juste une femme qui n'a pas eu de chance à deux reprises dans sa vie de couple.
Mais la quête de cette femme allait au delà de la volonté d'avoir une vie de couple ce qu'elle désirait par dessus tout c'est aimer et partager de façon durable et continue.
Alors lorsqu’elle fête ses 70 ans entourée de ses fils, belles filles, petits enfants et que son compagnon depuis 20 ans l’observe fièrement avec un regard attendri, je ne peux m’empêcher d'avoir les larmes aux yeux.
Je me permets donc de lui faire remarquer que c'est une femme admirée et admirable depuis 70 ans!